Depuis des années, nous faisons passer des consultants du statut de salarié à celui d’indépendant. Vous ne vous imaginez pas combien de fois nous avons entendu la fameuse phrase « Je suis trop jeune pour passer indépendant ! ». Mais dans ce cas, quel est le bon âge pour passer indépendant ? 30 ans ? 35 ans ? 40 ans ?
En l’occurence, la réponse est très simple : il n’y a pas de bon âge pour devenir indépendant.
Sortir de l’image du DBA de 50 ans Barbu indépendant.
L’ancienne vision du consultant indépendant
Lorsque nous échangeons avec des gens qui se trouvent trop jeunes pour être indépendants, nous avons souvent affaires à cette vieille croyance ancrée dans les inconscients selon laquelle un consultant indépendant est un vieux DBA barbu qui a au moins 50 ans. Cela vient du fait qu’à une époque c’était vrai !!! Les seuls indépendants étaient des gens « mûrs » voire « très mûrs »… Parce que la conjoncture et le concept de devenir indépendant n’était pas chose commune et il fallait « lutter » pour avoir de la crédibilité.
Mais aujourd’hui tout cela n’a plus cours, il faut sortir de ces vieux adages…
La réalité des jeunes freelances
Aujourd’hui, en 2017, les conditions ne sont plus du tout les mêmes. Il faut comprendre que dorénavant ce sont les consultants qui ont le pouvoir et qui dictent leurs conditions. Par exemple, les consultants freelances arrivent facilement à négocier leurs tarifs de facturation, leurs délais de paiement, ils peuvent être exigeants.
Surtout dans les nombreux domaines dans lesquels le marché ne propose pas suffisamment d’ingénieurs par rapport à la demande.
La réalité des jeunes freelances
Il y a de plus en plus de jeunes diplômés qui ne passent même pas par la « case CDI ». Ils sortent d’école et se lancent directement en freelance. Ils ne savent pas où ils vont, mais ils y vont, et à fond ! Et le fait est que cela fonctionne, que cela leur convient car ils ne sont pas mis dans un carcan. De plus, ils gagnent bien plus que leurs collègues, moutonisés dans leurs pseudos CDIs de SSII/ESN qui ne leur apportent que la satisfaction de se croire en sécurité alors qu’ils ne le sont pas du tout…Faites 2 mois d’intercontrat dans une SSII/ESN et vous verrez que le CDI n’a d’indéterminé que le nom.
Nous avons fait passer freelances des consultants qui n’avaient « que » 1 an d’expérience. Et nous n’avons eu aucun mal à leur trouver des missions intéressantes et rémunératrices. Au contraire, les clients voient cela comme un point positif car ils se disent « Non seulement le consultant répond à mes attentes, mais en plus, il a déjà monté sa propre société ». Et les clients (qui eux n’ont jamais osé le faire) voient ca comme un véritable plus, une preuve d’ambition et un gage de grande qualité professionnelle !
Alors par pitié, arrêtez de vous dire « Je suis trop jeune ». Vous ne l’êtes pas. Le monde du travail évolue : nous sommes passé d’un monde dans lequel on restait toute une vie dans une entreprise, à un monde où l’on changeait 5 ou 6 fois d’entreprise dans une carrière pour arriver aujourd’hui à un monde où nous ne sommes plus attachés à une entreprise. Le concept même de la sous-traitance a ouvert les portes à ce mode de fonctionnement et nous allons aller jusqu’au bout du processus. Pourquoi s’embarrasser avec un CDI et une SSII/ESN alors que l’on peut voler de nos propres ailes ?
Pour conclure, vous verrez qu’une fois que vous serez passé indépendant (parce que vous finirez par le faire), vous vous rendrez compte que vous auriez « dû le faire plus tôt » comme nous le disent tous nos consultants…Nous prenons le pari ! Combien vous pariez ?
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