L’année 2015 débute d’une manière très particulière. Effectivement les événements survenus en région parisienne ces derniers temps nous invitent à relativiser quelque peu notre situation. Nous tenons à vous rappeler que sans liberté d’expression, nous ne serions pas en mesure de vous fournir tous les conseils et informations que nous sommes heureux de pouvoir vous apporter via SS2IDeal.

Ceci étant dit, toute l’équipe SS2IDeal tient à vous souhaiter une merveilleuse année 2015, sous le signe, évidemment, de la réussite professionnelle, mais également sur tous les autres points qui vous apporteront l’équilibre dont vous avez besoin : santé, famille…etc.
 
 

Les prises de références :

Si vous êtes nouveau dans le métier, vous n’êtes peut être pas familiarisé avec les prises de références. Il s’agit tout simplement pour un employeur potentiel (SSII ou client final) ou pour un client (suite à un entretien pour une mission), de faire appel à vos anciens employeurs, responsables client, ou même collègues, afin d’obtenir des informations sur vous. Ainsi, ne soyez pas surpris si l’on vous demande de fournir les contacts des personnes avec qui vous avez travaillé par le passé après un entretien.
 
 

Pourquoi des prises de références ? :

– Les recruteurs vont surtout chercher à obtenir auprès de vos anciennes relations des renseignements sur votre personnalité, votre motivation, votre assiduité, et vos capacités d’intégration dans une équipe. Il va sans dire que si vous êtes vraiment mauvais techniquement, cela se saura aussi, mais c’est avant tout vos caractéristiques humaines qui seront vérifiées.

– De plus, cette méthode permet aussi aux recruteurs d’identifier les petits malins qui mettent tout et n’importe quoi sur leurs CVs. Aussi, si vous faites partie de ces derniers, nous vous conseillons plutôt de donner les coordonnées de personnes qui seront injoignables plutôt que de ne pas donner de références (ce qui est rédhibitoire). Néanmoins, comme nous l’avons déjà vu dans d’autres articles , nous vous conseillons de ne pas mentir sur votre CV…

– Enfin, des petits malins, il y en a aussi chez les commerciaux. Et certains d’entre eux vont simplement vous demander les contacts de personnes avec qui vous avez travaillé pour les appeler ensuite et agrandir leurs fichiers de prospection commerciale.

Si vous avez des doutes sur les intentions des commerciaux qui vous demandent des références, procédez de la manière suivante :

1. Dites au commercial que vous allez d’abord prévenir la personne référente que Mr « untel » de la société « SSII » va l’appeler pour prendre des références.

2. Précisez-lui ensuite que vous procédez ainsi car cette personne référente a déjà « blacklisté » plusieurs sociétés qui ont fait mine de demander des contacts pour prendre des références et qu’il s’est rendu compte ensuite que la personne dont il attendait l’appel a fini par l’appeler pour lui proposer ses services. Dites-lui que depuis, la personne référente ne veut plus travailler avec la société « SSII blacklistée » et que vous ne voudriez pas que cela lui arrive.

3. Résultat : Le commercial va être très surpris par votre sérieux. S’il est droit dans ses bottes, il appellera pour prendre les références. Sinon, il va devenir tout blanc et ne vous en parlera plus !
 
 

De plus en plus de prises de références dans le monde des SSII :

Cela fait 15 ans maintenant que les membres de notre équipe gravitent autour du monde des SSII.  De tous temps, nous avons eu affaire à des demandes de références. Avant 2008 et le début de la crise, on nous demandait surtout des références pour des postes de haut niveau, stratégiques. Ce qui parait logique puisqu’il peut être dramatique de se tromper sur l’attribution de ce genre de postes.

Cependant, depuis quelques temps, nous sommes très surpris de constater que les demandes de références deviennent presque la norme. Aujourd’hui, nous sommes même plutôt étonnés lorsque l’un de nos consultants passe un entretien et qu’on ne lui demande pas de références. De même, les typologies de postes pour lesquels on nous les demande sont de moins en moins stratégiques : Incident Manager, Ingénieur Réseaux, Ingénieur Etudes et Développement, plus personne n’y échappe !

Le marché s’est tendu et les commerciaux et clients essaient de prendre le moins de risques possible. Ils veulent donc prendre des références pour de plus en plus de postes. C’est normal ! Mais pas de panique, nous allons vous expliquer comment gérer au mieux les références, que vos missions se soient bien passées ou non…
 
 

Comment bien choisir ses références ? :

– Se faire une liste de 3 références pour chaque mission et cela AVANT de quitter la mission…

Comme beaucoup de choses, les références, ça se prépare. Et le mieux pour préparer de futurs contacts avec des référents, c’est de le faire tant que vous êtes en contact direct avec eux : c’est-à-dire lorsque vous êtes encore sur la mission. C’est à ce moment là que vous aurez la meilleure vision des gens à qui vous pourrez demander. Effectivement, si vous avez quitté la mission depuis un an, vous aurez déjà perdu les contacts des trois quarts des personnes et vous aurez oublié le quart restant… Préparez donc AVANT de quitter chacune de vos missions, une liste de 3 interlocuteurs que vous pourrez contacter par la suite.

Demandez-leur des coordonnées grâce auxquelles vous pourrez les contacter même s’ils changent de poste par la suite. Commencez par leur demander si cela ne les dérange pas que vous donniez leurs contacts pour des prises de références, et assurez-vous que la personne en question donnera une bonne image de vous. Faites-vous un petit fichier que vous compléterez au fur et à mesure de votre carrière. Ainsi, vous aurez toujours les coordonnées des gens sous la main.

Ne vous contentez pas d’un contact par mission car il est possible que la personne choisie ne soit pas disponible au moment où vous ferez appel à elle. Aussi, en choisissant 3 personnes par mission, vous vous assurez que vous pourrez joindre une des 3, mais vous pourrez aussi choisir la personne en fonction du poste visé.

– Choisir les bons interlocuteurs

1. Si la mission s’est bien passée :

C’est le cas le plus facile. Si la mission s’est bien passée, il y a toutes les chances que vous ayez laissé une bonne image auprès de la majorité des personnes. Dans ce cas, essayez de choisir les personnes que vous avez côtoyées et qui ont les postes avec le plus de responsabilités possibles. On comprend aisément que la référence positive d’une personne responsable d’un service de 100 collaborateurs aura plus de poids que celle de votre chef de projet. Cependant, attention tout de même à ce que votre référent reste joignable. S’il est trop « haut placé », il est probable que le contacter devienne trop compliqué.

2. Si vos responsables ne gardent pas de vous une image exceptionnelle :

Dans ce cas, un tri plus poussé doit être effectué. Même si votre mission ne s’est pas passée idéalement, il peu probable que tout le monde garde une mauvaise image de vous. Comme nous l’avons déjà signalé, ce sont avant tout vos valeurs humaines qui vont être testée. Portez donc votre choix vers des interlocuteurs avec qui vous vous êtes bien entendus, même si ces personnes ne sont pas forcément des gens « haut placés ». Inutile de préciser qu’il faudra éviter les collègues avec qui vous avez eu des altercations ou ceux qui ont jugé votre travail non satisfaisant !

– Appeler la personne en amont :

Rien de plus désagréable que de recevoir un appel d’une personne inconnue sans que l’on y soit préparés. Pour remédier à cela, il vous suffit de contacter par vous-même vos référents avant qu’ils soient contactés par des recruteurs. Ainsi, vous pourrez vous assurer que les coordonnées sont toujours valables, que votre référent est bien disponible, et vous pourrez briefer un peu le référent sur le poste que vous convoitez. Parlez-lui des attentes de votre nouvel employeur potentiel, ainsi, votre référent ne sera pas surpris, et il pourra mettre l’accent sur les éléments qui intéressent votre recruteur.
 
 

Conclusion : soignez votre image !!!

Nous en avons déjà parlé à plusieurs reprises, mais nous tenons à remettre une couche sur la question de l’image que vous laissez chez vos anciens clients. Le monde de l’informatique est un petit monde et tout le monde se connaît. De plus, vous travaillez sur un domaine particulier et vos responsables aussi changent régulièrement d’employeurs. Vous avez donc toutes les chances de retrouver les personnes que vous avez fréquentées sur d’autres missions au cours de votre carrière.

Il n’y a rien de plus facile que d’obtenir un poste lorsque vous connaissez déjà les personnes qui vous recrutent. Rappelez-vous que vos recruteurs prennent un risque en vous choisissant et que s’ils vous connaissent déjà, ce risque devient quasi nul.

De même, revers de la médaille, rien de plus facile que de se faire refouler lorsque vous avez laissé une mauvaise impression sur l’une de vos missions précédentes. Alors, s’il vous plaît, soyez votre image auprès des clients, des collègues, et de tout le monde ! Ceci vous profitera forcément à l’avenir !
 
 

A éviter : l’appel à un ami !

Bien sûr, lorsque votre mission ne s’est pas déroulée dans les meilleures conditions, que vous avez quelque peu exagéré sur la durée de votre mission, ou sur vos responsabilités réelles, vous pourriez être tenté de donner le contact d’un de vos amis afin qu’il se fasse passer pour votre ancien responsable. Sachez que l’informatique est un petit milieu et que beaucoup de gens se connaissent. Aussi, nous ne saurions que vous déconseiller d’employer ce genre de méthodes car vous risquez de vous faire vraiment blacklister alors que d’autres méthodes (celles citées ci-dessus) sont bien plus prudentes et efficaces.
 
 

Astuce supplémentaire :

Si vous souhaitez savoir ce que vos références vont dire de vous, rien ne vous empêche de les faire appeler par un de vos amis qui se fera passer pour un employeur potentiel. Ainsi, vous saurez précisément quel est le discours tenu par chacune de vos références. Cela vous permettra de progresser en tenant compte de leurs remarques mais aussi de choisir au mieux qui donner comme référence en fonction des cas…
 
 
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